Choubidou a testé le portage physiologique 

Pour ceux qui me connaissent et me suivent sur Instagram, ce n’est plus un secret, je me suis découvert une passion pour le portage !

Pas n’importe lequel évidemment, le portage physiologique.

Et je dédicace cet article à mon mari car il serait prêt à vous dire que c’était loin d’être gagné !

Je porte Choubidou à la maison, en balade, en faisant les courses, après l’avoir récupéré chez la nounou… à la moindre occasion je dirais !

Je serais bien incapable d’expliquer le bonheur que cela me procure mais je visualise très bien toutes les endorphines que cela libère. Te souviens-tu du dessin animé « Il était une fois la vie » ? Eh bien voilà, dans ma tête, ces endorphines sont des petits bonhommes et des petites bonnes-femmes qui font la danse de la joie chaque fois que je porte Choubidou.

L’offre du portage physiologique s’est énormément développée ces dernières années.

Même si les portes bébés plus classiques sont plus abordables (et encore, c’est pas dit, le prix de certains m’effraie), je trouve qu’il est important d’investir un peu pour le bien-être de son enfant. Il est facile de trouver des modèles physiologiques à des prix abordables, neuf mais aussi d’occasion, jolis et confortables. Sauf que l’on voit plus souvent dans les magasins des porte-bébés non physio et que l’on est peu, voire pas du tout, mis au courant des méfaits des porte-bébés classiques.

Le portage physiologique respecte non seulement la physiologie du bébé mais également celle du porteur. On porte dans de bonnes conditions, confortablement et plus longtemps. A chaque personne sa sensibilité de portage, il est important de choisir son moyen de portage en fonction de ce critère.

Petit rappel sur le portage physiologique et les règles à respecter

• Le dos de bébé doit être arrondi pour respecter sa cyphose naturelle, l’appui se fait sur les fesses et non pas l’entrejambe, le bassin bascule naturellement et les jambes remontent pour former un M, les genoux sont à peu près à hauteur de nombril au tout départ.
• Bébé doit être à bonne hauteur, à « hauteur de bisous », s’il s’endort bébé doit pouvoir coller sa tête au niveau du sternum.
• Le tissu doit être bien tendu pour assurer le meilleur maintien possible, notamment au niveau du dos.
• Le visage de bébé doit toujours être dégagé, il doit pouvoir respirer, le porteur doit toujours pouvoir le voir.
• Couvrir les extrémités de bébé et l’habiller en conséquence. De même que le porteur. Il vaut mieux s’habiller léger puis utiliser une veste de portage ou assimilé ensuite.
• Idéalement, être allé dans un atelier de portage est un gros plus. On peut non seulement y essayer plusieurs moyens de portage mais on y apprend surtout à nouer et attacher correctement son moyen de portage.
• Ne pas hésiter à défaire et refaire les nœuds si on sent qu’ils deviennent lâches.
• et point non négligeable, un porte-bébé physio mal utilisé est tout aussi mauvais pour bébé qu’un porte-bébé classique, d’où l’intérêt de se renseigner auprès d’une monitrice de portage en amont.

Aux premiers jours de vie de Choubidou, j’ai tenté le sling prêté par ma belle-sœur (celle de Bizibul) avec cours de portage par la même occasion.
J’ai vite abandonné par manque de patience, Choubidou étant un bébé RGO, ses hurlements et gesticulations ont eu raison de ma patience à l’époque. D’autant qu’à long terme je ne suis pas sûre que j’aurais apprécié le portage asymétrique.

J’ai donc tenté le préformé.

Un Manduca pour commencer, toujours généreusement prêté par ma belle-sœur et là, ça m’a convenu. 2 clips à fermer, au pire on tire un peu pour ajuster et basta. Choubidou s’est régulièrement endormi dedans, si bien que j’ai fini par en acheter un d’occasion.

Nous nous en sommes même servis pour pouvoir manger, je te rappelle qu’un bébé RGO est un bébé qui dort mal donc est fatigué et pleure tout le temps de fatigue, d’inconfort et de douleur !

Depuis, j’ai essayé d’autres préfos, des mei tai et des hybrides. Ma préférence va pour les mei tai, moi qui ne voulais pas de nouages au départ, c’est finalement ce que je préfère.

Édit de 2018 : Petite mise à jour sur mes goûts en matière de portage physiologique.

Entre temps, je suis passée aux Onbu. Je t’invite d’ailleurs à lire mon article à ce sujet.

Un moyen de portage que j’ai adoré à ma plus grande surprise.

Les onbu ne tiennent que sur les épaules du porteur et donc ne tirent pas sur les lombaires. Si tues sensibles des lombaires comme moi, c’est parfait. En revanche, si tu es sensible de la ceinture scapulaires (épaules), ce n’est évidemment pas un moyen de portage pour toi.

De plus, c’est un portage qui sollicité beaucoup l’enfant, c’est ce que l’on appelle un portage actif. L’enfant doit savoir se tenir seul, il est recommandé de l’utiliser plutôt à partir de 1 an (voire 18 mois) et aux environs du 80cm de l’enfant.

Au passage, à l’été 2017, Choubidou est parti seul en vacances avec son papa, je venais de commencer un nouveau travail et n’avais donc pu partir avec eux.

Le papa de Choubidou n’est pas très très portage, il lui est arrivé de le porter à sa demande mais c’est loin d’être son dada.

S’en est donc suivie une grève du portage de plusieurs mois et c’est très récemment (avril 2018) que Choubidou accepte de nouveau d’être porté de temps en temps. « Moi préfère marcher » comme il le dit si bien.

Je suis aussi repartie sur les préformés, en version toddler et preschool.

Avec une préférence pour le Isara et le P4.

Sachant que le Isara est une version toddler et le P4 la version preschool (et peut porter jusqu’à 27kgs !!).