Ah, voilà longtemps que je n’avais parlé de Bizibul ! Et cette fois-ci, c’est pour parler du 2ème cours de couture que m’a donné Fanny et qui m’a permis de coudre une turbulette pour Choubidou.
La couture… cet art où il faut savoir être patient, délicat…
Si tu me connais dans la vraie vie, tu sais que je suis tout sauf délicate et patiente et que donc, franchement, c’était tout de même loin d’être gagné.
Ma machine à coudre, gadget tout en plastique, (je l’ai eu en cadeau avec une commande de fourniture de bureau) a beaucoup fait rire Fanny ! Mais au moins, je peux coudre 2 ou 3 petites choses avec.
J’ai donc fait un premier cours il y a plusieurs semaines où Fanny m’a appris à me servir de ma machine ainsi que quelques termes de couture.
J’étais partagée entre le « waah, je vais m’éclater » et le « pfff, j’ai pas assez de patience, ça va m’énerver au bout de 30 minutes ».
Comme ce premier cours m’a enchantée, à mon plus grand étonnement, je décide que j’en ai besoin d’autres.
Et je cherche des idées sur internet de choses faciles à coudre.
Une chose est sûre, il fallait que ce soit quelque chose pour Choubidou et c’est ainsi que j’ai pensé à la turbulette. J’en avais plus d’hiver que d’été et un accident est très vite arrivé.
Nous nous sommes donc basées sur le tuto de Baby meets the world. Plutôt pratique car nul besoin de s’encombrer d’un patron, il suffit juste d’avoir déjà une turbulette.
On ouvre entièrement la turbulette sur l’envers du tissu que l’on veut utiliser (idéalement bien repassé avant de commencer), c’est elle qui sert de patron.
On n’oublie pas de poser des objets lourds dessus pour éviter qu’elle ne bouge malencontreusement, ce qui aurait pu m’arriver très facilement compte tenu de ma maladresse légendaire.
Ici j’ai utilisé une housse de couette dont on ne se servait plus.
On trace ensuite des trais tout le long de la turbulette d’hiver puis on découpe délicatement en suivant les pointillés.
Là où ça été plus compliqué pour moi c’est que je voulais une turbulette évolutive. Sauf que ma turbulette-patron n’était pas aussi longue que ce que je voulais.
Fanny a donc commencé par tracer, à main levée, à l’aide d’une petite règle le « surplus » de turbulette et m’a laissé faire la deuxième partie… Évidemment, mon côté n’était pas terrible, et ça se voit bien d’ailleurs sur la photo où la turbulette est étendue sur le fil à linge.
L’avantage de la housse de couette, c’est qu’elle est déjà doublée donc on découpe directement les 2 morceaux de tissus dont on a besoin.
Ce qui n’est pas plus mal car je suis sûre que j’aurais réussi à ne pas couper à la même taille.
Ensuite, on met bien bord à bord les deux morceaux de tissu puis on épingle avant de passer à la couture.
On s’est tout de même rendu compte avant que le tissu n’était pas super bien repassé… Par flemme nous ne l’avions pas fait avant, dommage pour moi qui déteste ça, il a fallu que je m’y colle.
Fanny a donc immortalisé ce moment, il faut en profiter, je pense que l’on peut compter sur les doigts des 2 mains les moments où j’ai sorti une table à repasser.
Je m’applique donc à bien repasser le tissu, il faut que je puisse le coudre correctement.
On insère donc les épingles sur l’envers du tissus et on oublie pas la partie où l’on devra retourner le tissu (chose que j’ai oublié évidemment, trop pressée de finir de coudre, pressée car c’était l’heure d’aller chercher Choubidou chez la nounou !).
Je fais quelques erreurs qui nous font bien rire, parfois la couture part un peu n’importe comment mais je m’en fiche, c’est une première fois, je ne cherche pas à ce que ce soit parfait.
Je couds cette turbulette avec amour, c’est tout ce qui compte pour moi.
On oublie pas de débuter et de finir sa couture par un point d’arrêt (2/3 points en avant, la même chose en marche arrière puis on part sur la « vraie » couture ensuite), ça permet de sécuriser la couture et ça évite de se prendre la tête à faire des nœuds moches. Cette technique est géniale !!
Avant de le retourner, on crante le tissu (si tu es aussi ignorant que moi sur le sujet, il s’agit de découper le tissu juste avant les coutures, en triangle et en quinconce des 2 côtés).
Je n’ai pas de photo pour illustrer par contre, nous avions un Choubidou qui ne voulait que les bras de Maman malgré les tentatives désespérées de sa tata pour le distraire.
Une fois la turbulette retournée, on oublie pas de coudre à l’aide d’une couture invisible la partie non cousue, celle qui nous a permis de retourner la turbulette.
Et voilà, la turbulette est cousue, le tissu est retourné, je n’ai plus qu’à la repasser de nouveau pour bien aplatir les coutures puis il ne me manquera plus qu’à mettre les petits boutons pressions.
Fanny me propose de surpiquer sur les côtés mais j’ai un peu la flemme.
Oui, le tissu est léger, ma couture n’est pas toujours droite mais il est déjà 18h passées, c’est bientôt l’heure de faire manger Choubidou et surtout, j’ai peur que mon fil blanc ne soit pas joli.
La pose des boutons pression est d’une simplicité enfantine avec une pince Kam. Fanny avait d’ailleurs écrit un article à ce sujet.
En gros, à l’aide d’une pique (appelée plutôt poinçon dans le vocabulaire de la couture) on perce un trou de part et d’autre du tissu, puis on insère les 2 pressions.
Chaque pression a 2 parties avec « mâle » et « femelle » en faisant bien attention au sens, il n’y a plus qu’à glisser la pince pour que la pression entre bien dans le gabarit, on ferme la pince en appuyant un peu et tadaaa, la pression est posée.
Aussi simple que ça.
Et on renouvelle l’opération pour la deuxième pression.
Pour ma turbulette, je me suis servie du poinçon comme unité de distance. Je n’avais pas de règle sur moi, je suis nulle pour estimer les distances…
Je suis donc partie de la pointe du poinçon jusqu’à une marque sur le manche pour déterminer la distance entre mes pressions.
En résumé
- On utilise une turbulette que l’on a déjà comme patron et on trace sur l’envers
- Puis on découpe, 2 fois, le tissu bien repassé.
- Ensuite on épingle bord à bord le tissu.
- On coud (sauf la partie qui nous permettra de retourner le tissu), on crante en quinconce juste avant la couture.
- Il ne reste qu’à retourner et on finit au point invisible le dernier bout de couture.
- Et enfin, on met les boutons pression
- Pour les moins faignants, on peut faire un surpiqure histoire de renforcer un peu la couture
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