Outre les classiques « évitez de fumer », « buvez moins de café/thé » ou encore « ne prenez pas trop de médicaments », les conseils pour améliorer sa fertilité en cas de difficulté à concevoir sont très peu donnés par les professionnels de santé.
Au niveau de l’alimentation, on a, bien sûr, le classique « ayez une alimentation équilibrée » mais lorsque l’on n’y connait pas grand chose, comment s’en sortir ?
D’autant que si l’on vient à se poser la question, c’est bien souvent après plusieurs échecs, après une entrée dans le long parcours de la procréation médicalement assistée ou encore parce que l’on apprend que l’on a une maladie liée à la fécondité ou à l’appareil reproducteur.
En écrivant mon article sur l’alimentation végéta*ienne pendant la grossesse, je m’étais dit qu’il pourrait être aussi très intéressant de traiter du rôle de l’alimentation dans l’infertilité.
C’est un sujet qui m’intéresse car je suis passée par la case « maladie hormonale découverte sur le tard empêchant une grossesse naturelle ». En soit, rien de grave mais j’aurais aimé être conseillée plus tôt, plus facilement sur l’alimentation et sa capacité à empêcher certaines personnes à concevoir un enfant naturellement/normalement.
Il est donc possible, grâce à des choix judicieux et étudiés, d’améliorer notre fertilité.
Chez les femmes
Il a été prouvé qu’un régime hypocalorique est utile pour les infertilités liées à l’âge des femmes.
Le but n’étant pas nécessairement la perte de poids mais plutôt la diminution de la consommation des mauvais sucres et mauvaises graisses.
- Il faut se méfier des mauvais glucides (mauvais sucres) qui auraient tendance à faire baisser la qualité ovocytaire (soda, biscuits industriels, pâtes de blé blanc…).
- Que faut il favoriser ? Le sirop d’agave ou la stévia, les céréales complètes, les légumes secs, les fruits naturels, les légumes (tous) ou encore le thé vert…
- Il faut aussi se méfier de certains lipides et penser à consommer/utiliser de bonnes graisses comme les oméga-3 qui contribuent à avoir une bonne voire meilleure fertilité.
- Que faut-il favoriser ? L’huile d’olive et de colza, les graines de lin ou encore les noix.
- N’oubliez pas non plus, mesdames, la vitamine B9, si souvent prescrite par le corps médical dès lors que vous manifestez le désir d’avoir une descendance.
- Quel aliment favoriser ? Les asperges, l’avocat, les lentilles, la mâche, les oranges ou encore que le quinoa…
- Enfin, il a été démontré récemment que les produits laitiers à 0%MG étaient à éviter car ils causent et augmentent les troubles de l’ovulation. Ils ne sont, de toute façon, déjà pas à conseiller en temps normal tant ils contiennent de sucre et autre joyeusetés mauvaises pour le corps.
Chez les hommes
- Une étude Américaine conseille fortement aux hommes d’éliminer les viandes transformées comme les charcuteries, les saucisses types Knacks…, plus la viande est transformée et plus elle aurait un impact négatif sur la qualité du sperme.
Il est de toute façon prouvé qu’une trop grande consommation de viande est mauvais pour la santé (pour la planète et pour les animaux par la même occasion). Relisez mon article « devenir végéta*ien pour la santé« .
- Même si cela semble évident de nos jours, il vaut mieux fuir la pollution, les pesticides et autres métaux lourds. Il est donc fortement conseillé à ces messieurs d’essayer de consommer un maximum de produits issus de l’agriculture biologique.
Que doivent préférer consommer les hommes ? Les légumineuses et oléagineux (noix/amande) et, comme pour les femmes, les bonnes graisses (Omega-3 et B9).
- De plus, une étude récente démontrerait qu’une alimentation riche en anti-oxydant pourrait augmenter la qualité des spermatozoïdes.
Quels aliments favoriser ? Le curcuma, le thé vert, les cranberries, l’artichaut, les épinards ou encore le brocoli.
- Enfin, le zinc serait bénéfique à la testostérone qui aide à la bonne mobilité des spermatozoïdes. Et, comme chez la femme, la B9 est importante et un déficit serait responsable de la mauvaise qualité de l’ADN des spermatozoïdes.
Chez les deux
Un déficit en vitamine D pourrait diminuer la fertilité selon une étude Italienne réalisée dans le cadre d’un traitement par FIV.
Cette étude, réalisée sur 200 femmes, à montré que le taux d’implantation de l’embryon et de grossesse diminue significativement chez celles dont la vitamine D dans le sang était inférieure à 20mg/ml.
Elle favoriserait aussi la production d’ovocytes de meilleure qualité.
Quant aux hommes, la vitamine D favoriserait la bonne mobilité (voire une meilleure) des spermatozoïdes.
Enfin, une récente étude anglo-saxonne suggère de se pencher de plus en plus vers une intolérance au gluten en cas d’infertilité inexpliquée ou de fausse couche à répétition car l’intolérance en elle-même pourrait être un frein à la conception.
Pour en savoir plus sur l’intolérance au gluten : sensibilité, allergie au gluten.
6 comments
Passionnant article! Peux tu me conseiller quelqu’un de compétent à consulter sur Paris si tu connais? Je suis en aménorrhée depuis l’arrêt de la pilule il y a deux ans, et je ne sais que faire alors que mon conjoint et moi essayons d’avoir un bébé. Si tu as des conseils, je suis preneuse. Merci d’avance!
Hélas non, je ne suis pas du tout de la région.
Par contre, aller voir un acupuncteur me paraît pas mal dans ce cas, je crois beaucoup en la médecin traditionnelle chinoise.
Sais-tu si tu as une pathologie hormonale qui provoque cet aménorrhée ?
Tu peux aussi te rapproche d’une assoc de PMA, même sans passer par là, c’est le meilleur moyen d’avoir des pistes.
J’ai oublié : je te souhaite que cela fonctionne rapidement, j’ai attendu près de 6 ans avant de tomber enceinte et si j’ai autant de souci pour mon prochain essai, je suis maintenant mieux renseignée par rapport aux aliments pouvant aider
Passionnant article! Peux tu me conseiller quelqu’un de compétent à consulter sur Paris si tu connais? Je suis en aménorrhée depuis l’arrêt de la pilule il y a deux ans, et je ne sais que faire alors que mon conjoint et moi essayons d’avoir un bébé. Si tu as des conseils, je suis preneuse. Merci d’avance!
Hélas non, je ne suis pas du tout de la région.
Par contre, aller voir un acupuncteur me paraît pas mal dans ce cas, je crois beaucoup en la médecin traditionnelle chinoise.
Sais-tu si tu as une pathologie hormonale qui provoque cet aménorrhée ?
Tu peux aussi te rapproche d’une assoc de PMA, même sans passer par là, c’est le meilleur moyen d’avoir des pistes.
J’ai oublié : je te souhaite que cela fonctionne rapidement, j’ai attendu près de 6 ans avant de tomber enceinte et si j’ai autant de souci pour mon prochain essai, je suis maintenant mieux renseignée par rapport aux aliments pouvant aider