Riz noir et sa poêlée  parfumée

Le riz noir (ou encore riz interdit mais aussi riso venere) est un riz au doux parfum de noisette, très riche en fer et en fibre. Il a été appelé « riz interdit » parce qu’il a longtemps été réservé à l’empereur de Chine qui interdisait à ses sujets d’en consommer.

Le petit coquin avait bien compris comme ce riz était savoureux mais aussi parfait pour la santé.

C’est un riz complet au hautes valeurs nutritionnelles dont le seul défaut, à mes yeux, est son temps de cuisson. D’ailleurs, il cuit très mal au cuiseur à riz, c’est sans doute pour cela que je n’en cuisine que très rarement.

J’ai donc ressorti ma casserole spéciale riz (au cas où ça accroche ! ) et j’ai pris mon mal en patience et je me suis lancée dans cette jolie recette.

• 90gr de riz noir cru
• 200gr de mélange de champignons surgelée
• 100gr de protéines de soja texturées
• 1 grosse poignée de châtaignes cuites
• 2 échalotes
• 20cl de bouillon de légumes
• Huile d’olive

1. Laissez décongeler les champignons et gardez le jus de décongélation.
2. Épluchez les échalotes, émincez-les et faites-les revenir dans l’huile d’olive.
3. Rincez le riz sous un grand filet d’eau froide 2 ou 3 fois.
4. Versez le riz dans une casserole, couvrez d’eau et faites cuire sous couvert jusqu’à ce que l’eau soit absorbée (environ 25 minutes), au besoin ajoutez de l’eau si le riz n’est pas assez cuit.
5. Ajoutez les champignons et leur jus dans la poêle et faites revenir sur feu doux.
6. Taillez en morceaux les châtaignes, ajoutez-les dans la poêle avec le bouillon de légume et les protéines de soja texturées.
7. Laissez cuire 5/10 minutes sur feu doux et mélangez régulièrement.
8. Quand le riz est cuit, éventez-le 2 ou 3 minutes puis séparez les grains à l’aide d’une fourchette.
9. Déposez le riz dans des assiettes de service, ajoutez la poêlée au centre du riz et servez immédiatement.

Je dois avouer qu’il est plus pratique pour moi d’utiliser un cuiseur à riz, on met la juste dose d’eau et pas besoin de surveiller. Le riz noir nécessite un peu plus d’attention mais cela en vaut la peine.

Non seulement il rend bien dans une assiette mais les saveurs qu’il dégage mérite bien qu’on prenne son temps pour le cuire.

Je cuisine beaucoup les champignons en ce moment mais je trouve que ça donne vite un côté festif si l’on sort du classique et habituel champignon de Paris.

J’utilise un mélange surgelé de champignons mais vous pouvez aussi utiliser des champignons déshydratés.

En frais, il reste le bolet, le cèpe, la chanterelle ou encore les pleurotes en décembre. Si vous avez les moyens, vous pourrez y associer une touche de truffe, avec le riz noir ce doit être absolument merveilleux.