Je ne saurais expliquer pourquoi mais en ce moment j’ai envie d’assiettes de légumes crus et/ou froids. Les plats en sauce que l’on mange plus facilement en hiver ne m’attirent pas du tout depuis quelques temps.
J’utilise des nombrils de Vénus, ces jolies feuilles de plante sauvage comme ingrédients de base. Les feuilles ont ce côté fondant au premier abord puis croquant ensuite. On les consomme crues uniquement en ayant bien pris soin d’ôter la tige.
Je vous en dis plus à la fin de l’article pour les plus curieux car cette bien jolie plante possède de nombreuses vertus plutôt intéressante.
J’ai donc choisi d’associer à cette plante des saveurs à la fois douces et piquantes, tout comme les textures qui seront douces avec l’avocat mais aussi croquante avec la carotte crue.
J’ai procédé de la même façon pour la sauce que j’ai choisi de faire assez crémeuse avec un côté sucré/salé qui m’a fait dire dans ma tête (pardonnez-moi pour le langage) : « woh, putain elle est trop bonne cette sauce ! ».
L’utilisation du riz s’est un peu faite au dernier moment, je ne voulais pas gâcher un reste mais au départ, il n’était pas prévu dans mon assiette.
La recette
-
- 1 poignée de nombril de Vénus
- 1 petit carotte
- 1/2 avocat
- 2 petits radis noirs
- 1 poignée de graines de courge
- 1 échalote moyenne
- 2cs de tahin
- 1cs de Tamari
- 1cs de sucre de pommes liquide (ou sirop d’agave)
- 1cs de graines d’amarante
- 3cs de riz déjà cuit (ici riz Jasmin)
Lavez les nombril de Vénus et ôtez la tige.
Ôtez éventuellement les poils des radis.
Coupez les légumes en fines rondelles.
Déposez le riz au centre de l’assiette puis ajoutez joliment les autres ingrédients.
Épluchez l’échalote et émincez-en la moitié dans votre assiette.
Fouettez le tahin avec le Tamarin, ajoutez le sirop liquide et les graines puis mélangez de nouveau.
Servez.
Alors, cette assiette vous fait envie ? Dites-moi tout !!
Concernant le Nombril de Vénus : on les trouve plutôt près de vieilles pierres de maison, dans les interstices de rochers humides et plutôt dans des endroits ombragés et un peu humides. Idéalement, on ne les consomme pas en hiver où elles sont plus amères mais cela dépendra de l’hiver. Par exemple, celles que j’ai ramassées sont vraiment très douces grâce à l’hiver clément que nous avons eu.
Sa saveur rappelle celle du haricot vert cru, d’abord c’est très doux puis en croquant se dégage un petit côté acidulé que j’aime particulièrement.
Niveau santé, cette plante possède aussi de nombreuses vertus : émolliente, cicatrisante, diurétique, elle aide aussi à la destruction des calculs… Bref, c’est une mauvaise herbe bonne pour notre santé.
4 comments
Bsr,
Je suis là suite à votre commentaire sur le blog de Sandrine. J’aimerai savoir où avez-vous acheté votre plat avec le petit bol. Il est vraiment beau. Merci.
Le plat, c’est un vestige des années camping de mon père, je l’ai toujours connu et je me demande même s’il n’est pas plus vieux que moi !!
Mon papa ayant arrêté le camping, j’ai pu en hériter 🙂
Bsr,
Je suis là suite à votre commentaire sur le blog de Sandrine. J’aimerai savoir où avez-vous acheté votre plat avec le petit bol. Il est vraiment beau. Merci.
Le plat, c’est un vestige des années camping de mon père, je l’ai toujours connu et je me demande même s’il n’est pas plus vieux que moi !!
Mon papa ayant arrêté le camping, j’ai pu en hériter 🙂